Le carburateur élémentaire
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FIG. 6 Carburateur élémentaire dans sa version verticale - F papillon - D diffuseur - G gicleur de carburant - S tube de giclage - V cuve avec flotteur - A orifice de ventilation de la cuve |
Ce carburateur, reporté dans la
Fig. 6, est constitué des parties suivantes : - une cuve V dans laquelle une soupape à pointeau, actionnée par un flotteur, maintient le niveau du carburant constant à 5-6 mm au dessous du gicleur G ; - un diffuseur D en forme de Venturi ; - un tube de giclage S amenant le carburant de la cuve au gicleur calibré G ; - une soupape F, généralement du type à papillon, avec laquelle on règle la quantité de mélange aspiré par le moteur. |
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FIG. 7 Dépression le long du conduit du carburateur - F papillon - D diffuseur - M manomètres h1, h2, h3 indication des manomètres. |
Le diffuseur D a pour tâche
d’ augmenter la dépression sur le gicleur G, favorisant la
vaporisation du carburant sortant du gicleur lorsque le moteur est en
marche : cela se produit d’après les lois physiques dont la Fig. 7
est une illustration. Le manomètre branché sur la zone du diffuseur à
section plus petite indique la dépression plus haute, par rapport à
l’atmosphère : le gicleur G se trouve dans cette zone et débite
du carburant provenant de la cuve maintenue à la pression atmosphérique
par l’orifice de ventilation A. |
Types de carburateurs
![]() 1 - type inversé : l’air entre par le haut. Ce type est le
plus diffusé actuellement car il est aisément accessible et il facilite
le remplissage du moteur, car le flux du mélange est favorisé par la
gravité. |
Limitations du carburateur élémentaire
Il est possible de démontrer, d’après les lois physiques relatives
à l’écoulement discontinu des liquides et des gaz à travers des
orifices étroits, qu’au fur et à mesure que la dépression monte dans
la section restreinte du diffuseur, la quantité du carburant débitée
par le gicleur augmente plus vite que la quantité d’ air qui entre dans
le carburateur. Le mélange formé par le carburateur élémentaire subit
donc un enrichissement sensible en fonction de l’accroissement du débit
d’air aspiré par le moteur, ce qui fait que, si on le corrige aux régimes
maximum, il sera pauvre aux régimes plus bas.
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