n) Gicleur de starter
Le carburateur série DCOE est doté d'un dispositif de démarrage (starter)
à fonctionnement progressif, formé par deux circuits séparés (un pour chaque
conduit), dans lesquels deux pistons actionnés à la main, règlent le mélange.
Le gicleur de starter, auquel souvent s'incorpore le tube d'émulsion et le jet
d'air, peut avoir un diamètre de 0,60 à 2 mm et permettre des
adaptations étendues pour des moteurs et des températures de démarrages différents.
Une augmentation dans le gicleur de starter enrichit tout le champ
d'utilisation, tandis qu'une variation sur le jet d'air est plus sensible avec
le moteur tournant, en phase de mise en action : le réglage du starter comprend
des possibilités diverses, telles que la réserve de carburant, la disposition
de l'élément de fermeture et sa loi d'intervention, la soupape
d'appauvrissement avec moteur tournant, etc., qui varient d'un carburateur à un
autre.
o) Soupape à pointeau
Le flotteur par l'entremise de la soupape à pointeau règle l'arrivée du
carburant dans la cuve pour maintenir le niveau constant, malgré l'exigence
variable du moteur. On améliore la stabilité du niveau en adoptant une soupape
à diamètre plus petit, compatible avec une alimentation correcte du moteur au
maximum de puissance.
Le diamètre plus usité est celui de 1,50 mm, qui peut débiter 25-30
litres/h de carburant si la pression est comprise entre 0,15 et 0,20
kg/cm2 (2,1-2,8 p.s.i.).
Des diamètres plus grands sont utilisés pour de plus fortes consommations et
avec du carburant avec alcools.
Le pointeau conique et son siège sont usinés et contrôlés ensemble et ne
sont pas interchangeables avec ceux d'autres soupapes.
La soupape à pointeau est souvent endommagée par les vibrations du moteur et
par le mouvement de la voiture si la cuve est vide (alimentation à gaz), et
l'on conseille, dans les voitures sportives que l'on déplace au moyen de
camions, de remplir les cuves des carburateurs avec de l'huile moteur fluide.
p) Niveau du carburant dans la cuve
Le niveau du carburant dans la cuve doit être maintenu plus bas par
rapport à l'orifice de giclage, afin d'éviter la sortie du carburant le moteur
stoppé et avec le véhicule non en palier.
Le niveau ne peut être distant moins de 5-6 mm de l'arête de l'orifice
de giclage, en rapport avec le type de carburateur et des prestations exigées
du véhicule.
Les variations du niveau influencent davantage les phases d'accélération, de
ralenti et l'utilisation à faible vitesse, surtout dans les applications
sportives.
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FIG. 44 |
FIG. 45 |
La feuille de catalogue concernant chaque carburateur reporte les indications
nécessaires pour effectuer une vérification correcte du niveau, à réaliser :
a) à l'aide du calibre approprié C - Fig. 44 - en ayant soin de
ne pas faire rentrer la bille du pointeau à ressort. Normalement le joint du
couvercle est enlevé si pour ce faire on n'a pas besoin de démonter le
flotteur. Autrement on effectue la mesure avec le joint en place et adhérant au
couvercle, maintenu en position verticale.
b) A l'intérieur du puisard, après avoir enlevé le jet d'air et le tube d'émulsion,
au moyen d'un pied à coulisse 1 et d'une torche électrique 6,
comme montré par la Fig. 45.
Lorsque l'extrémité de la tige du pied à coulisse entre au contact avec le
carburant contenu dans le puisard, elle produit un changement soudain de la lumière
réfléchie et permet de ce fait une mesure sûre du niveau.
Ce contrôle est possible sur presque tous les carburateurs sportifs, souvent
alimentés par une pompe électrique, très utile en cette occasion.
Vérifier la position maximale basse du flotteur.
Le pointeau doit faire une course égale à un peu plus du diamètre gravé sur
le siège en mm.
Pour des variations éventuelles plier délicatement les deux languettes près
du support.
q) Trompettes
Elles sont nécessaires dans les applications sportives où souvent il n'y a
pas de filtre à air et elles servent à : - améliorer le remplissage du
moteur.
- limiter la dispersion des refoulements de mélange.
- porter la crépine brise-flamme.
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